Poema 4 (voz
cuarta)
Françoise: Laberinto
de piel con pájaros
El rostro es un laberinto.
Tú lo sabes frágil y enmarañado, amarillenta
puerta de un mapa desertado por los países de antes.
¿Qué desvarío del polvo te hace ver pájaros
con instrucciones para dividirlos? ¿Qué marea de
otro color que azul inunda la barca un día de caída?
Tumultuosamente garganta, el sollozo sobrenada, alza la alcantarilla
al revés, el alma fluye ahí como un telescopio
líquido. Te escurres dulcemente al borde de la luz, la
torre del otro lado del mar.
Karla: Respuesta a: Laberinto
de piel con pájaros
Si el rostro es un laberinto
debe ser verde, de los que encantan la mirada y el que camina
en él se confunde. Yo no sé si sé de la
fragilidad o de la dureza que la acompaña, pero el enredo
para llegar a la puerta es exilio prematuro; ¡Y conocer
los mapas amarillos de tan viejos que aún no existen!
El polvo me enloquece. Y cuando
dices que veo pájaros divididos, hablas de las dos hermanas
que volaron lejos, con el pico abierto y los ojos. Con las alas
grandes abiertas adustas alejadas. Las aves que ya no siendo
hermanas se fueron con el instructivo para unirlas. ¡Si
dijeras agua, si dijeras isla! Pero hablas de caída diurna
y mi corazón se comprime, se tiñe de paja en el
naufragio.
Nidos en el puerto, olvidados.
Raíces que se desprenden flácidas de la tráquea
que se calla porque no tiene caso la nada, la lluvia y el llanto.
La alcantarilla es la cárcel.
Lo que detiene agua negra de mi boca; al revés es sólo
el aguacero resbalando por el piso: telescopio, telescopio; dime
dónde están los astros que me dieron la espalda?
¿Dónde está mi orilla en la que debo escurrir
desde mi sombra hacia el otro lado donde la torre, donde el verdadero
mar.
Françoise: Respuesta
a
respuesta a laberinto de piel con pájaros
Sí, era justamente eso:
una diáspora de pájaros que tenían como
punto focal un mínimo nudo en medio de tu corazón
que llamas constreñido.
Nidos en el puerto no hay: todo es cielo, sin rama alguna donde
posarse. Ocultamente Cristo, el fénix, redivivo ruiseñor
de falsa muerte, se rehace juntando ceniza de varias sepulturas.
Carroño florece en pantanal, frágil brota en tierra
mollar.
Donde la torre, te buscan canora. Donde el verdadero mar, desvedan
el volar a nado.
Surcas, tajamar por pico, estela por quilla.
Bendito naufragio: Dios está en el fondo submarino, con
sus manos torpes provoca la deriva continental.
¿Y si nocturna fuese la caída? ¿Y si el
enredo para llegar a la puerta fuera destierro a cartografía
mejor, de parteaguas nítidos, de alcantarillas selladas,
de astros oscilantes al cabo de sus hilos de marioneta.
Mira lo alto: ahí están tus astros prófugos.
Mira el mapa: ahí está tu litoral perdido, tu orilla
manca.
Ve las aguas negras en la mira de telescopio: se convertirán
en dulce si como el acuario, viertes lagos en el océano. |
Poème 4
Françoise : Labyrinthe
de peau avec des oiseaux
Le visage est un labyrinthe.
Tu le sais fragile et enchevêtré, porte jaunâtre
d'une carte géographique désertée par les
pays d'avant.
Quel délire de la poussière te fait voir des oiseaux
avec un livret d'instruction pour les diviser? Quelle marée
d'une autre couleur que le bleu inonde la barque un jour de chute?
Tumultueusement gorge, les sanglots surnagent, ils soulèvent
la bouche d'égouts à l'envers, l'âme y coule
comme un télescope liquide. Tu dégouttes doucement
au bord de la lumière, la tour à l'autre bout de
l´océan.
Karla: Réponse à
"Labyrinthe de peau avec des oiseaux"
Si le visage est un labyrinthe,
il doit être vert, de ceux-là qui enchantent le
regard. Je ne sais pas si je connais la fragilité ou la
dureté qui va de pair, mais l'empêtrement pour atteindre
la porte est un exil prématuré. Et connaître
les cartes géographiques jaunies qui d'être si vieilles
n'existent pas encore!
La poussière me rend folle. Et quand tu dis que je vois
des oiseaux divisés, tu parles des deux soeurs qui se
sont envolées loin de moi, le bec ouvert, et les yeux.
Avec de grandes ailes, ouvertes, sévères, éloignées.
Les oiseaux qui n'étant plus mes soeurs, sont partis avec
le feuillet d'instructions pour les réunir. Si tu disais
de l'eau, si tu disais une île! Mais tu parles de chute
diurne et j'ai le coeur serré; il se teint de paille durant
le naufrage.
Des nids dans le port, des nids oubliés. Des racines qui
se détachent toutes flasques de la trachée artère
qui elle, se tait, car ne servent à rien le néant,
la pluie et les larmes.
Les égouts sont une prison. Ce qui retient les eaux vannes
de ma bouche; en cas inverse, ce n'est que l'ondée glissant
sur le sol. Télescope, télescope, dis-moi, où
sont les astres qui m'ont tourné le dos? Dis-moi où
est le rivage où je dois dégoutter depuis mon ombre.
Ombre vers l'autre côté, là où se
trouve la tour, là où se trouve la mer véritable.
Françoise : Réponse à la réponse
à "Labyrinthe de peau avec des oiseaux"
Oui, c'était justement
cela: une diaspora d'oiseaux qui avaient comme point focal un
noeud minime au beau milieu de ton coeur que tu qualifies de
serré.
Des nids dans le port, il n'y en a pas: tout est ciel, sans branche
où se poser. Comme un Christ occulte, le phénix,
rossignol rapaillé de fausse mort, se reforme en ramassant
la cendre de plusieurs sépultures. Charognard il fleurit
dans les marécages, fragile il pousse sur la terre meuble.
Là où se trouve la tour, on te cherche mélodieuse.
Là où la mer véritable, on enlève
l'interdiction qui pesait sur le vol à la nage.
Tu sillonnes, taille-mer en guise de bec, sillage en guise de
quille.
Bienheureux naufrage: Dieu se traîne dans les fonds sous-marins,
avec ses mains maladroites il provoque la dérive continentale.
Et si nocturne était la chute? Et si l'empêtrement
pour arriver jusqu'à la porte était l'exil vers
une cartographie meilleure, aux points tournants bien définis,
aux bouches d'égout bien scellées, aux astres oscillants
au bout de leurs fils de marionnette?
Regarde là-haut : voilà tes astres fugitifs.
Regarde sur la carte : c'est là que se trouve ton littoral
perdu, ton orée boiteuse.
Regarde les eaux vannes dans la mire du téléscope:
elles seront converties en eaux douces si comme le verseau,
tu déverses des lacs dans l'océan. |
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